L’architecture informatique a pour rôle de faciliter l’accès continu et sécurisé aux applications et aux données de l’entreprise. Selon l’agencement entre les différentes applications, les éléments du réseau d’entreprise et le service de stockage, la configuration variera.
Nous considérons que l’architecture du SI doit être pilotée par la pratique de votre métier et la manière dont vous organisez votre activité, et non pas lui imposer des contraintes techniques qui complexifient la bonne conduite de votre entreprise.
C’est pourquoi nous concevons l’architecture de votre SI en s’appuyant sur la stratégie d’entreprise et la vision métier, et en déployant les solutions logicielles (couche applicative) sur les infrastructures dédiées (couche technique, physique ou virtuelle).
Infrastructure traditionnelle
Installée sur site (on parle de solution On-premise), ce type de configuration d’infrastructure est dédiée à un usage exclusivement privé, et donc à l’entreprise uniquement. Cette infrastructure IT « classique » comprend l’ensemble des matériels (postes de travail, serveurs, routeurs, périphériques) et des logiciels de l’entreprise, et nécessite donc plus d’espace.
Hyperconvergence
L’hyperconvergence est un type d’architecture IT dans lequel l’infrastructure agrège les ressources de calcul du serveur, le stockage et la mise en réseau en un système unique à un seul niveau, contrairement aux infrastructures classiques qui organisent ces composants en 3 niveaux distincts. Déployée sur des matériels standardisés, l’infrastructure hyperconvergée (HPI) combine simplification et flexibilité, en permettant une croissance linéaire de l’infrastructure en augmentant les ressources informatiques au fil des besoins de l’entreprise (on parle de scalabilité). Cette architecture permet aussi d’optimiser l’espace occupé dans les datacenters et de réduire leur consommation énergétique.
Haute disponibilité
L’indisponibilité de services et ressources informatiques peut devenir critique pour certaines entreprises ou certains usages. C’est notamment le cas dans le secteur de l’industrie par l’arrêt des chaînes de production, mais aussi de services avec paiement en ligne. Il est donc parfois nécessaire de miser sur une architecture à haute disponibilité. Cela peut être assuré par la redondance matérielle qui consiste à créer une infrastructure en cluster dans laquelle l’ensemble des éléments physiques sont dupliqués afin de prendre le relais en cas de défaillance. On peut également mettre en place des techniques et processus préventifs ou adaptatifs (outils de contrôle et de surveillance, passage en mode dégradé, relance des services « à chaud », sécurisation des données et des sauvegardes…
Edge Computing
Avec les volumes de plus en plus importants de données générées par les entreprises et leur usage instantané (souvent associé à des outils d’IA), il devient particulièrement pertinent de traiter la donnée au plus près de la source. Cela permet d’éviter de faire transiter de grandes quantités de données en vue de leur traitement dans un datacenter distant, et de faire des gains précieux en termes de temps de traitement, le temps de latence constituant un facteur critique pour certains process ou certaines applications en temps réel. L’edge computing est donc une infrastructure complémentaire à l’infrastructure IT qui cible plus le traitement de données à grande échelle et le stockage.
Infrastructure cloud
Le cloud computing est la fourniture de services informatiques (notamment les serveurs, le stockage, les bases de données, la gestion réseau, les logiciels, les outils d’analyse et la veille) via Internet (le cloud) dans le but d’accélérer l’innovation, d’offrir des ressources flexibles et de profiter d’économies d’échelle. En règle générale, vous payez uniquement les services cloud que vous utilisez (réduisant ainsi vos coûts d’exploitation), gérez votre infrastructure plus efficacement et adaptez l’échelle des services en fonction des besoins de votre entreprise.
Dans une infrastructure de type cloud, l’ensemble des éléments de votre infrastructure sont ainsi loués à un fournisseur et accessibles par internet. Les ressources matérielles de l’infrastructure n’étant pas sur site, on y accède grâce à la virtualisation.
La virtualisation est une technologie qui permet de créer plusieurs environnements ou ressources à partir d’un seul système physique. Le logiciel de virtualisation (appelé hyperviseur) permet d’affecter des ressources informatiques physiques à chaque machines virtuelles (VM) et permet à plusieurs VM de fonctionner sur un même serveur physique. Il existe des environnements de virtualisation open-source tel que Proxmox VE (basé sur l’hyperviseur KVM), ou propriétaires tels que VMWare ESXi.
Cloud public/privé/hybride
Au sein des infrastructures cloud, on distingue le cloud public pour caractériser le fait que vos ressources informatiques sont mutualisées entre plusieurs organisations et accessibles par internet. A contrario, on parle de cloud privé lorsque les ressources sont uniquement dédiées à votre organisation (qu’elles soient physiquement hébergées chez vous ou virtualisées chez un fournisseur tiers). Dans un cloud hybride, les ressources mobilisées et les applications sont issues d’une combinaison d’environnements conjuguant les différents types de cloud. Tous ces types d’infrastructure sont des variantes de cloud computing ; on parle parfois de GPU computing lorsqu’on associe des ressources graphiques aux éléments informatiques classiques.